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Autour de Saint-Omer (Voyage en Morinie)

Du 1er au 3 octobre 2021

Sous la conduite de Laurence Baudoux et Delphine Hanquiez

Journées thématiques

INSCRIPTION
Bulletin d’inscription à télécharger en cliquant ICI
Inscription en ligne (règlement par carte bancaire uniquement) sur le portail HELLOASSO : cliquer ICI
Programme PRÉVISIONNEL à télécharger ICI (version du 24 septembre 2021, susceptible de modifications)

RENSEIGNEMENTS
Société Française d’Archéologie
T. 01.42.73.08.07 ou 06.41.17.36.07
Courriel : contact[at]sfa-monuments.fr

PRÉSENTATION
Le week-end de découverte s’organise autour de Saint-Omer, l’antique cité des Morins, centre religieux actif dès le Moyen Âge ; promue évêché en 1560 lors de la réforme des diocèses voulue par Philippe II, souverain des Pays-Bas, à la suite de la destruction de la cathédrale et de la ville de Thérouanne en 1553, la ville s’est enrichie au cours des XVIIe et XVIIIe siècles de monuments insignes, à l’instigation du clergé d’abord, plus tard des laïcs. Nous visiterons l’église Notre-Dame, la seule grande église gothique subsistant dans le nord de la France, et, à l’opposé de la ville, les ruines de Saint-Bertin – XIIIe-XVIe s., l’abbaye royale de Sithiu à l’époque carolingienne – qui émurent Victor Hugo, l’église des jésuites wallons (1628), l’hôtel Sandelin (1777) qui accueille le musée, l’étonnant hôtel de ville (1834-1840) qui abrite un théâtre au-dessus d’un marché couvert.
À quelques kilomètres de là, Aire-sur-la-Lys, reconstruite en partie après les bombardements hollandais de 1710, offre une remarquable unité de son architecture civile, caractérisée par l’emploi quasi généralisé de l’ordre colossal, dont l’hôtel de ville (années 1720) a fourni le modèle. À côté, le bailliage est l’un des rares édifices de la Renaissance conservé en Artois. La Contre-réforme catholique a vu la construction d’un beau collège de jésuites sur les plans du père Du Blocq : nous visiterons l’église Saint-Jacques-Saint-Ignace. À deux pas, faisant écho au beffroi de l’hôtel de ville, se dresse le clocher (1738) de la multiséculaire et vaste collégiale Saint-Pierre, sérieusement atteinte lors de l’occupation hollandaise, que les chanoines mirent plus de soixante-dix ans à restaurer dans la fidélité au gothique … des Temps modernes.
Nous sommes ici aux portes de la vallée de la Lys, où l’art roman a trouvé une terre d’élection. La belle collégiale Saint-Omer de Lillers, l’étonnante église Saint-Nicolas de Guarbecque (décor sculpté, fresques) nous accueilleront successivement, après un détour par l’abbatiale Saint-Benoît d’Ham-en-Artois, reconstruite au xviiie siècle, dont le chœur est embelli d’un grand retable à baldaquin.
À Béthune, la reconstruction après la Première Guerre mondiale se fait en application de la loi Cornudet. La place, autour du beffroi médiéval, est un joyau de l’Art déco et un chef-d’œuvre de l’architecte Jacques Alleman (1882-1945). À une centaine de mètres se dresse l’église Saint-Vaast, œuvre de Louis-Marie Cordonnier (1854-1940).
Entre ces différents sites, l’ensemble monumental de Labeuvrière, prévôté de Saint-Vaast d’Arras, présente encore un logis (1588) accolé à l’église, tandis que le château de Créminil (XVe s.) à Estrée-Blanche, en fond de vallon et niché dans les grands arbres, est isolé par ses deux douves toujours en eau. Ses propriétaires se réjouissent de nous y recevoir. Toutes les visites seront assurées par des historiens et historiens de l’art, chercheurs ou engagés dans les structures officielles de valorisation du patrimoine.

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